L’énergie investie et les risques traversés par nos ancêtres pour chasser un animal à l’aide d’armes primitives de faible portée justifiaient à eux seul l’impératif de ne gâcher aucune partie de cet animal. Mais en plus du sentiment de gratitude extraordinaire que devaient ressentir nos aïeux à la perspective d’un grand repas, il est très probable que la ressource précieuse de matières premières fournies par le corps de cet animal pour l’éclairage, l’habillage, l’outillage ou l’ornementation apparaissait comme une richesse inestimable.
Vous êtes-vous déjà demandé comment nos ancêtres préparaient, transformaient et conservaient les différentes parties d’un animal après la chasse pour ne rien en perdre ?
Ce stage vous propose de vous réapproprier ces techniques. Il vise à vous présenter quelles parties sont utiles pour quelles réalisations artisanales ou pour la consommation et comment les conserver jusqu’à ce qu’elles puissent être utilisées.
Nous utiliserons des outils issus de l’âge de pierre et de l’âge de fer.
Voici quelques exemples de ce qui sera abordé dans ce stage :
Le stage dure trois jours complets, ce qui permettra d’aborder un large éventail de techniques mais ne permettra pas la réalisation de projets finis. Le contenu du cours évoluera en fonction du temps, de la météo et des intérêts des participant.e.s !
Attention le stage se déroulera en majeure partie en anglais avec quelques traductions. Un niveau minimum de compréhension de l’anglais est donc recommandé.
Le stage sera animé par Dr. Theresa Emmerich Kamper, archéologue expérimentale.
Theresa est une praticienne passionnée de savoir-faire traditionnels et de technologies primitives. Elle pratique le tannage traditionnel de peaux depuis plus de vingt-cinq ans.
Apprendre à tanner était pour elle la suite logique de la chasse, de la pêche et du piégeage dans les vastes étendues de nature sauvage entourant son État natal du Wyoming aux États-Unis. En cherchant à valoriser autant que possible toute la ressource que représente un animal dans son ensemble, elle est parvenue à produire des cuirs de grande qualité et à renouer avec des savoir-faire ancestraux qui nous relient aux racines de l’humanité.
Dr. Theresa Emmerich Kamper est docteure en archéologie expérimentale à l’Université d’Exeter.
Du 23 au 26 septembre 2021 dans la forêt de Saou
Quatre jours de vie sauvage pour rencontrer le pistage animal et une longue tradition de chasseurs cueilleurs. Comme eux, vivez dans les bois, éveillez vos sens, déchiffrez les traces et les indices des animaux, écoutez le chant des oiseaux et des histoires inspirantes, jouez.
Plongez dans l’univers des animaux au coeur du massif de Saou, entre forêts, champs et rivières.
A travers le pistage animal et la vie sauvage, accédez de façon ludique, sensible et technique à des domaines aussi variés que la botanique, l’éthologie, l’orientation, les arts primitifs, l’introspection… Une formidable porte d’entrée vers les compétences vitales inscrites dans nos gênes.
La transmission s’inscrira dans la lignée du mentorat « coyote » et du modèle des 8 shields proposé par John Young. Formé enfant au pistage animal dans une lignée Apache, John a consacré sa vie d’adulte à pister les éléments communs de peuples de chasseurs cueilleurs de plusieurs continents. Il en a synthétisé les ingrédients culturels qui favorisent le lien à soi, à ses congénères et au reste du monde.
Thomas Baffault est tondeur de mouton nomade et pisteur animalier. Au contact des bergers, il apprend les plantes, les prédateurs, les abris naturels, la vannerie. Il s’est formé à la « tracker school » de Tom Brown et au sein du réseau CyberTracker dont il organise les certifications en France.
Pascale Laussel a coordonné pendant 10 ans le Réseau pour les Alternatives Forestières et expérimenté une gestion forestière écologique et solidaire au sein de Dryade qu’elle a initiée. Auteur de Vivre avec la forêt et le bois (2014) et Agir ensemble en forêt (2018), elle accompagne désormais des groupes à la rencontre de la forêt et construit des aménagements bois intégrés à la forêt. Elle est formée à la communication non violente et au mentorat coyote.
Pour adultes et enfants accompagnés (à partir de 14 ans). Démarrage le 8 à 9h, clôture le 11 à 15h.
Hébergement sous la canopée, avec toile ou à la belle étoile. Se munir d’un duvet et d’un matelas, d’une tente ou d’une bâche.
La cuisine sera faite sur le feu, collectivement à partir des aliments apportés par les participants. Les déjeuners sont susceptibles d’être emportés dans le sac à dos. Chacun apportera un ensemble assiette, couverts, verre, bol – à sa convenance.
Prendre également un maillot, une serviette de toilette et des produits de toilette 100% naturel. Eventuellement un siège pliable, un petit tapis et un coussin pour s’assoir confortablement.
Prévoir des chaussures tous terrains et des vêtements chauds et imperméables, une gourde ou un thermos, un sac à dos. Un couteau, un carnet et un crayon, loupe et jumelles.
350€ l’encadrement, l’accès au lieu et à la logistique.
Renseignements : 06.26.69.25.88 ou contact@dryade26.org S’inscrire
Trois journées de stage, deux approches qui se rencontrent, s’initier aux essentiels de l’autonomie nature, se familiariser avec l’environnement et savoir lire les traces de vie qui nous entourent. Un apprentissage doux et méthodique de l’immersion en nature .
D’une part, ce stage est conçu pour vous transmettre les fondamentaux de la vie et de la gestion de risques en milieu naturel, tous biotopes confondus
D’autre part, avec Thomas Baffault, pisteur professionnel, il est une introduction solide et méthodique aux techniques de pistage et compétences afférentes (perception, déplacement, immersion…).
Notre défi est de vous fournir les connaissances les plus utiles et les plus réalistes possibles en trois jours et deux nuits de stage .
À ce niveau, les stagiaires utilisent encore tout leur matériel. Ils apprennent à l’utiliser de manière optimale, et découvrent comment s’en passer. Les purs néophytes y trouveront les bases essentielles pour préparer une rando ou un voyage nature… Les vieux routards y trouveront des outils qui viendront démultiplier les bénéfices de leur expérience déjà acquise.
Par delà les gestes d’anticipation et de prévoyance que nous enseignons habituellement, il nous a semblé intéressant de proposer avec Thomas Baffault un enseignement complémentaire, celui du pistage.
Apprendre à pister c’est apprendre à re-voir la nature, à se fondre dans l’environnement et par conséquent à mieux y vivre. C’est être capable d’y trouver les indices du possible de la vie sauvage. Voies animales, qui sont autant de signes de points d’eau potentiels, de pistes accessibles, révélation des écosystèmes présents mais invisibles, compréhension des dynamiques naturelles, des géographies et des espaces etc..
C’est aussi l’introduction à une discipline exigeante dont la pratique laisse peu de répit : il faut être capable de fonctionner correctement et efficacement sur le terrain pour s’y adonner. En combiner l’enseignement à celui de techniques de vie sauvage, bivouac etc. nous a donc semblé être une évidence. À ce titre également, par la diversité de nos approches, notre partenariat avec Thomas Baffault va s’avérer riche en enseignements !
Un stage conçu pour ceux qui veulent aller plus loin, expérimenter une approche en pleine harmonie avec le milieu naturel et une approche de l’outdoor intégrée à la nature
Avec le bon matériel (liste fournie) et une attitude active, les stages ne présentent aucune difficulté physique pour un adulte en bonne santé et avec une condition physique moyenne. Une mauvaise météo peut rendre le stage moins confortable, mais notre but est de vous faire rester au maximum dans votre zone de confort thermique pour que vous puissiez vous concentrer sereinement sur les apprentissages.
3 jours + 2 nuit (sauf stages avec module supplémentaire)
420 €
14 participants maximum
Obligatoirement majeurs
Certificat médical valide
En bonne santé mentale et physique
Julien Imbert, Moniteur CEETS
Thomas Baffaut, Pisteur
J’ai fondé l’association « un monde en moi » pour diffuser des pratiques en lien avec la nature. J’ai invité Thomas à y animer des ateliers de pistage. C’est ainsi que j’ai découvert son approche. Séduite par sa façon de transmettre sa passion, j’ai eu envie de suivre ses stages CyberTracker : l’atelier et l’évaluation « traces et indices » et l’atelier « traque ». On y accède à des clefs de lecture du vivant, on nous transmet un savoir ancestral et on découvre des approches particulières.
Le premier atelier « traces et indices » ouvre la caverne d’Ali Baba : une abondance de signes nous est dévoilée, il y a ce que l’on voit et ce que l’on ne voit pas, ce que l’on sait et ce que l’on ne sait pas.
L’évaluation CyberTracker a énormément nourri ma réflexion et ma pratique de la transmission. Dans notre éducation, l’évaluation est une fin en soi. En pistage, c’est tout le contraire : l’évaluation nous transmet le goût de la pratique autant qu’elle nous permet de valider des connaissances qui s’ancrent en nous, en nous lançant sur un chemin réjouissant et qui est sans fin. L’évaluation est valorisante, interactive, stimulante, elle attise la curiosité.
Au cours du stage de traque, la sensation d’être sur un chemin infini et réjouissant se confirme. On a d’abord l’impression d’être face au vide, puis petit à petit se dessinent les contours d’une piste, de la présence d’un animal. Ce qui se met en mouvement en nous est fascinant : quelque chose se passe qui relève du mystère et qui s’apparente au réel. Le merveilleux fait irruption. Le pistage est une pratique qui vous ancre dans le réel tout en vous donnant l’impression de toucher quelque chose d’insaisissable. L’animal n’apparaît pas forcément, mais s’il apparaît, c’est magique !
La certification ou évaluation, c’est à la fois une démarche en cohérence avec l’apprentissage et un véritable jeu de pistes, 50 questions en deux jours, c’est extrêmement concentré. J’ai eu l’impression que cela me donnait à voir mes propres circuits neuronaux en action, de constater si j’étais bien présente et centrée dans mon corps ou non, si j’étais dans le jugement ou non.
Dans la traque, quand on est bien centré dans son corps et présent dans l’instant, l’intuition rentre en jeu. La traque vous met dans une sorte d’énergie instinctive et, avec de la logique et de la méthode, on se sent comme sur des rails. C’est là qu’il faut rester rationnellement en contact avec les traces, réfréner cette énergie qui nous pousse ou nous attire. Il y a un aller-retour entre la partie visible et la partie invisible de la piste. C’est exaltant. Si on sent la jubilation, on est sur la bonne piste. C’est comme une juxtaposition de soi et du monde.
Je connaissais quelques fondamentaux, mais j’étais loin d’être experte. C’est l’approche sensible du pistage qui m’a séduite. J’y ai vu des résonances avec mon expérience de la danse, de ce lien à l’autre, quel qu’il soit et de manière sensible dans un espace partagé. Tisser des liens, avec des éléments, s’y relier, comme dans la chorégraphie, sans outil. C’est la même énergie que je ressens dans la danse, celle qui te met en mouvement, dans une forme de liberté mais avec méthode. Avancer en sentant que des fils nous relient de façon très fine et non pas dirigiste, cela renforce notre existence individuelle et mutuelle.
Je sens que le pistage est un élément fondamental qui a sa place dans toutes les pratiques en lien avec la nature. Les intervenants savent instaurer une relation de confiance. Le pistage demande une certaine humilité et c’est très agréable. Je compte bien continuer et poursuivre au-delà du niveau 1 que j’ai obtenu lors de l’évaluation. J’ai beaucoup apprécié la dynamique de groupe qui s’est créée. Je recommande à tout le monde, en général, de pratiquer le pistage, car cette façon de regarder différemment la forêt est un élément culturel fondamental.
J’ai été surprise de constater à quel point cela m’a fait travailler sur mon approche de l’apprentissage et de l’évaluation. L’hyper-acuité et l’hyper-tranquillité dans lesquelles on se trouve plongé par le pistage nous amènent à une autre pratique du monde, faite de quiétude, tandis que le reste du temps, on est sans cesse fragmentés. Le pistage nous amène à faire travailler en nous des pans entiers que notre humanité a relégués au plus profond de notre être. Il fait appel à des choses tellement enfouies que c’en est vertigineux. Cela me fait penser à ce passage de L’Appel de la forêt, au début du chapitre 6 « Pour l’amour d’un homme » :
« Il était plus âgé que le nombre de ses jours et des battements de son cœur. Il reliait le passé au présent, et l’éternité qui le précédait battait en son sein au même rythme majestueux que celui des saisons et des marées. Il demeurait auprès du feu de John Thornton, ce chien au poitrail large, aux crocs blancs, au pelage fourni ; mais derrière lui se tapissaient les ombres de toutes sortes de chiens, croisés de loups et loups sauvages, qui l’aiguillonnaient, goûtaient la saveur de la chair fraîche dans sa gueule, voulaient étancher leur soif en lapant l’eau avec lui, humaient le vent par ses narines, écoutaient par ses oreilles les bruits de la vie sauvage au cœur des forêts, lui dictaient ses humeurs, dirigeaient ses actions, s’allongeaient pour dormir à ses côtés, et rêvaient avec lui et au-delà de lui jusqu’à devenir l’étoffe même de ses rêves.
Ces ombres lui adressaient des signes si péremptoires que, chaque jour, l’humanité et ses exigences disparaissaient toujours un peu plus à ses yeux. Au plus profond du monde sauvage retentissait un appel, et chaque fois qu’il l’entendait, plein d’un palpitant mystère qui l’attirait, il se sentait obligé de se détourner du foyer et de la terre battue alentour pour s’enfoncer dans la forêt et galoper, galoper, sans savoir ni où ni pourquoi ; il ne se posait pas ces questions, l’appel résonnait impérieux au cœur de cette nature sauvage. Mais chaque fois qu’il atteignait le moelleux tapis du sol vierge et l’ombrage vert, l’amour qu’il éprouvait pour John Thornton le ramenait auprès du feu. »
pp. 93-94. L’appel du monde sauvage, Jack London, La Pléiade.
L’un des outils les plus efficaces pour se mettre au rythme de la forêt et augmenter son acuité générale est l’activation volontaire de la vision périphérique. Elle permet de quitter la « vision tunnel » dont nous sommes coutumier en demandant littéralement à notre cerveau de traiter en priorité les informations « annexes » ou périphériques.
Dans cette vidéo je vous explique comment au moyen d’un simple exercice vous pouvez activer cette « vision de la chouette »
J’inaugure ici une série de vidéos de pistage pour partager avec vous cette discipline ancestrale tellement captivante.
Cette première vidéo est consacrée à la pratique de la traque (trailing en anglais) et vous fait partager le plaisir et l’excitation de suivre les empreintes fraîches d’un cerf dans une forêt proche de Paris. Certaines empreintes sont faciles à distinguer, par exemple lorsque nous croisons des sentiers de sable mou et d’autres sont particulièrement complexes, notamment sur le sol forestier couvert de feuilles.
En prenant le temps n’importe qui peut distinguer ces empreintes mais cela nécessite une attention très soutenue. Progressivement on se constitue une bibliothèque mentale de références et lorsque les empreintes deviennent subtiles la détection de l’empreinte suivante se base sur des perturbations ténues du sol : formes, humidité, couleur, contraste, granulométrie, altération de la végétation…
« Tous les pisteurs perdent la piste. La différence entre le pisteur débutant et le pisteur expérimenté c’est que le pisteur débutant abandonne alors que le pisteur expérimenté persévère jusqu’à la retrouver «
Citation entendue dans plusieurs formations et tellement vraie ! quand on débute on fait face à des phases d’abattement total et d’épuisement visuel jamais expérimentés auparavant où l’on devient notre propre obstacle à la récupération de la piste. La traque devient alors une introspection révélatrice.
Du 10 au 13 décembre 2020 au pied du Vercors, à Gigors et Lozeron
Partez à la rencontre du pistage animalier et d’une longue tradition de chasseurs cueilleurs. Comme eux, éveillez vos sens, déchiffrez les traces et les indices des animaux, écoutez le chant des oiseaux, approchez furtivement, écoutez des histoires inspirantes, jouez.
Plongez dans l’univers des animaux sur les contreforts du plateau du Vercors, entre forêts, champs et rivières. Chamois, cerfs, loups, aigles y ont établi leurs territoires.
A travers le pistage animalier, accédez de façon ludique, sensible et technique à des domaines aussi variés que la botanique, l’éthologie, l’orientation, la construction d’abris, l’introspection… Une formidable porte d’entrée vers les compétences vitales inscrites dans nos gênes. S’inscrire
La transmission s’inscrira dans la lignée du mentorat « coyote » et du modèle des 8 shields proposé par John Young. Formé enfant au pistage animal dans une lignée Apache, John a consacré sa vie d’adulte à pister les éléments communs de peuples de chasseurs cueilleurs de plusieurs continents. Il en a synthétisé les ingrédients culturels qui favorisent le lien à soi, à ses congénères et au reste du monde.
Thomas Baffault est tondeur de mouton nomade et pisteur animalier. Au contact des bergers, il apprend les plantes, les prédateurs, les abris naturels, la vannerie. Il s’est formé à la « tracker school » de Tom Brown et au sein du réseau CyberTracker dont il organise les certifications en France.
Pascale Laussel a coordonné pendant 10 ans le Réseau pour les Alternatives Forestières et expérimenté une gestion forestière écologique et solidaire au sein de Dryade qu’elle a initiée. Auteur de Vivre avec la forêt et le bois (2014) et Agir ensemble en forêt (2018), elle accompagne désormais des groupes à la rencontre de la forêt et construit des aménagements bois intégrés à la forêt. Elle est formée à la communication non violente et au mentorat coyote.
Pour adultes et enfants accompagnés (à partir de 14 ans).
Hébergement au gîte de Charousse à Gigors et Lozeron. Se munir d’un duvet ou drap du dessus, ainsi que d’une serviette de toilette.
La cuisine sera collective à partir des aliments apportés par les participants. Les déjeuners sont susceptibles d’être emportés dans le sac à dos.
Pour les sorties, prévoir des chaussures tous terrains chaudes et des vêtements de saison chauds et imperméables, une gourde ou un thermos, un sac à dos.
Renseignements : 06.26.69.25.88 ou contact@dryade26.org
Geoffrey Crespel, des Samedis Sauvages, et Thomas Baffault, pisteur certifié, vous emmènent en forêt pour 4 jours et 4 nuits.
L’intention de ce stage est de vous partager notre passion pour le vivant et particulièrement, pour le pistage animalier. Notre passion aussi pour la vie dans les bois et pour les techniques qui permettent de s’y sentir à la maison, par tous les temps.
Vous appréhenderez la vie dans les bois en hiver et découvrirez qu’il est possible de s’y sentir bien. D’une certaine manière, vous irez explorer les limites de votre zone de confort, avec l’intention pour nous de vous accompagner pour que cette zone puisse doucement s’élargir.
Vous découvrirez donc l’art du feu ancestral, des techniques de tressage qui vous permettront de réaliser des cordages avec des fibres naturelles. Des techniques de façonnage du bois pour réaliser à l’aide du feu des contenants pérennes. Et puis, vous irez à la découverte et a à la recherche des traces et des indices que laissent les animaux chaque fois qu’ils se déplacent.
A ce sujet, nous vous partagerons des histoires sur des peuples natifs qui ont au cœur de leurs cultures la pratique du pistage.
Toutes ces propositions auront pour effet de vous reconnecter à la nature.
Nous serons en plein hiver, période de dormance et de repos. A l’image de la nature qui fait son compostage, nous vous accompagnerons dans des pratiques de pistage intérieur. Avec le soutien du vivant, nous lèverons ensemble le voile sur certaines de nos croyances.
Ces propositions auront pour intention de vous connecter à vous mêmes, et aux autres.
Plus qu’un enseignement qui vous sera apporté, c’est par les expériences à partager ensemble que se tisseront les liens ensommeillés que chacun de nous porte avec la nature.
Conditions :
Le stage dure 4 jours et 4 nuits. Il est ouvert aux adultes. Vous arrivez le 10 en début d’après midi et nous nous séparons le 14, à midi. Il se déroule à Naussanes, en Dordogne. Nous dormirons dans la forêt, autour d’un feu central. Vous êtes invités à choisir et amener précautionneusement votre matériel pour vous assurer le confort dont vous avez besoin. Les repas seront préparés collectivement autour du feu avec ce que chacun aura amené. Pour cela, nous disposons d’un kiosque couvert et d’une cuisine forestière.
Pour tout cela, une liste détaillée vous sera envoyée après inscription.
Le coût du stage est de 320 euros.
Pour une qualité d’accompagnement, nous limitons le nombre de participants à 14.
Si cette proposition pique votre curiosité et que vous sentez l’appel mais que votre budget est limité, n’hésitez pas nous contacter.
Contacts :
Geoffrey Crespel : 06 81 75 32 86 et contact@samedisauvages.org
Thomas : 06 76 33 60 76 et thomasbaffault@hotmail.fr / https://coureurdesbois.net/
Nos inspirations :
C’est à un long lignage de mentors que l’on doit « La Pédagogie du Coyote » qui a été formulée notamment par Jon Young, dans le « Coyote’s Guide ».
Enfant, Jon Young fût mentoré par Tom Brown, pisteur émérite, qui lui même l’avait été par Stalking Wolf, apache devenu chamane. Il a donc vécu, très jeune, une connexion intense à son environnement.
Étudiant, il a voyagé pour rencontrer différents peuples qui vivent encore auprès de la nature sauvage et y a repéré de nombreux points communs. C’est une synthèse de ce qu’il a observé qu’il livre dans le « Coyote’s Guide » et dont s’inspire aujourd’hui plusieurs écoles aux USA et au Canada, dont Wisdom of the Earth, celle d’Ingrid Bauer et Jean-Claude Carty, mes mentors.
Dans ces écoles, les enfants et les adultes font l’expérience d’une connexion profonde à la nature, à soi et aux autres. Par la pratique de différentes routines, ils amènent leurs publics à réveiller leur curiosité et leurs instincts, à chercher par eux mêmes les réponses et encouragent à la reconstruction des communautés humaines, dans le respect du vivant.
Notre Histoire :
Geoffrey : « C’est il y a 4 ans maintenant, lors d’une sortie dans les bois, que s’est réveillé en moi l’appel de la nature sauvage. J’ai profondément ressenti une invitation à dégraisser la vie pour redonner la place à nos ancestralités qui nous ont fait Homme.
En 2018, j’ai eu la chance de rencontrer Ingrid Bauer et Jean-Claude Catry.
C’est auprès d’eux qui j’ai suivi trois stages et au travers desquels l’appel s’est approfondi. J’ai terminé cette année à leurs côtés une formation sur la pédagogie du Mentorat. C’est avec ces outils que j’expérimente moi même chaque jour que je vous accompagnerai. »
Thomas :
Tondeur de moutons depuis maintenant 14 ans, je fréquente quotidiennement les bergers dont certains ont été des mentors essentiels pour moi. Ils m’ont montré un chemin très simple de la compréhension intime des cycles de la vie. A leur contact je me suis aperçu que les savoirs de subsistance en lien direct avec la nature procurent une sérénité profondément vertueuse, inscrite dans nos gènes. C’est cette recherche de nos compétences ancestrales qui m’a conduit à apprendre le pistage, la vannerie, les plantes sauvages et à décider de les transmettre. Le pistage est pour moi une formidable porte d’entrée vers toutes les aptitudes à la vie dehors : l’orientation, la construction d’abris, l’éveil des sens, l’introspection, l’attention aux autres.
« Le pistage est la lecture intime de notre milieu. Il développe en nous l’empathie indispensable à la sauvegarde de nos relations humaines, animales, végétales et minérales.«
La pratique du pistage est aussi ludique que pointue, on joue au détective tout en faisant appel à un large éventail de connaissances écologiques pour déduire ou prédire le comportement d’un animal, ce qui permet de susciter l’intérêt des plus jeunes comme celui des adultes.
Lorsque l’on apprend le pistage, on apprend à détecter et analyser les signes que les animaux laissent derrière eux comme autant de preuves de leur passage et de leurs activités : les traces et les indices.
Les traces sont toutes les impressions partielles du corps de l’animal, principalement les empreintes laissées par ses pattes. Les indices quant à eux regroupent plus largement tous les autres signes de présence de l’animal : restes de repas, déjections, nids, plumes, poils, frottages, terriers, ossements, etc.
Apprendre à distinguer en creux la présence d’animaux rend la forêt plus vivante et plus mystérieuse à la fois. Cela permet de mieux comprendre les interactions animales et végétales ainsi que notre rôle et notre impact dans un milieu donné.
Les stages se déroulent sur le terrain et alternent jeux et déplacements. Les jeux, pour aiguiser les sens et mieux appréhender son corps en tant qu’outil de perception, et les déplacements lents à la recherche de traces ou d’indices à questionner. Au cours du stage, on apprend à se déplacer plus silencieusement pour augmenter ses chances d’observer un animal. On apprend aussi à trouver les lieux favorables à l’impression d’empreintes claires, comment effectuer un relevé contextuel d’empreinte et comment conserver une empreinte. On explore les caractéristiques des principales familles d’empreintes et ce que ces caractéristiques nous disent de la spécialisation du pied de chaque animal. On fabrique des outils qui facilitent la poursuite d’une piste et l’on analyse les différentes allures des animaux.
Le stage à la journée ou demi-journée a pour but d’éveiller la curiosité des jeunes pisteurs et de leurs parents tout en leur transmettant des outils pour voir plus d’indices de présence lors de leur balades en forêt.
Le stage trois jours quant à lui a pour objectif que chaque stagiaire possède les clefs de détermination suffisantes pour pouvoir émettre une ou plusieurs hypothèses plausibles face à une empreinte complète et bien définie, à une déjection, à une marque de frottage ou à un crâne. Le but étant d’être capable de restreindre suffisamment les suppositions pour pouvoir affiner la déduction à l’aide du groupe ou d’un livre de référence.
Les pratiques enseignées au cours du stage de trois jours permettent de poursuivre l’apprentissage de retour chez soi, seul ou en groupe, et de transmettre à son tour les bases du pistage.
Le pistage visuel remonte aux origines de notre espèce et a probablement joué un rôle clef dans notre survie et dans le développement de notre esprit de déduction. Dès que l’on fait appel à ces compétences, ce sont toutes nos prédispositions ancestrales qui remontent à la surface, comme si nos gènes de chasseurs cueilleurs n’attendaient que cela pour se réveiller.
Les stages de pistage peuvent être adaptés à la demande pour un public adulte ou un public familial. Leur durée varie de la demi-journée à trois jours complets.
Des dates en Île-de-France sont régulièrement proposées sur ce site et si vous êtes une association vous pouvez également solliciter un stage que vous hébergerez dans votre région pour vos adhérents.
Atelier « Initiation au pistage, 1/2 journée »
Stage « Initiation au pistage, 1 journée »
Stage « Fondamentaux du pistage, 3 journées »
Mon histoire
Tondeur de moutons depuis maintenant 14 ans, je fréquente quotidiennement les bergers dont certains ont été des mentors essentiels pour moi. Ils m’ont montré un chemin très simple de la compréhension intime des cycles de la vie.
A leur contact je me suis aperçu que les savoirs de subsistance en lien direct avec la nature procurent une sérénité profondément vertueuse, inscrite dans nos gènes. C’est ce besoin de ré-activer nos compétences ancestrales qui m’a conduit à apprendre le pistage, la vannerie, les plantes sauvages et à décider de transmettre.
Le pistage est pour moi une formidable porte d’entrée vers toutes les aptitudes à la vie dehors : l’orientation, la construction d’abris, l’éveil des sens, l’introspection, l’attention aux autres. Je possède une certification CyberTracker « traces et indices » niveau 3 et une certification en « traque » niveau 1.